J'ai faim, très faim. Le bras droit de mon père, Hassam, un bon ami de la famille depuis des années, m'a laissé quelques vivres. Je ne le remercierai jamais assez de tout ce qu'il a fait pour moi. Pour empêcher qu'on me tranche la gorge, comme à mon père. Dommage qu'il ne puisse rester avec moi. Il a sa famille à retrouver et à protéger.

C'est totalement épuisée par les derniers évenements que je m'endormis comme une masse dans ma tente. 
Comme mon beau palais et son confort me manquent. Mais une nouvelle vie, ma vie, commence. 

Le lendemain matin, j'alla faire un tour dans les environs. J'apperçu quelques roches scintillantes. Près d'une grotte condamnée, je trouva un marteau. Je me mis donc à casser les roches et à ramasser les quelques petites pépites qui en tombaient. 

Le paysage est magnifique ici. Ce désert sabloneux rempli de verdure. Quel bonheur. Je me plais bien ici. Je suis confiante vers l'avenir.

Après avoir récupérer quelques pierres, je rencontrai un jeune homme qui me les échangea contre un chevalet. Je vais pouvoir me remettre à peindre. 
Cette passion de la peinture me vient de ma tante, la jeune soeur de ma mère. 
Elle était une artiste réputée dans mon pays avant de mourir sous les lames des rebelles. 
Toute ma famille a péri dans cette bataille sans merci. 

Il me faut trouver en emploi. Je ne pourrai jamais subvenir à mes besoins sans travail. Ni même améliorer ma qualité de vie.

Je m'apprêta à aller en ville quand j'aperçu une jeune fille en train de crier dans la rue. J'alla à sa rencontre. Elle m'expliqua que les extraterrestres l'avaient enlevé de la nuit, qu'ils lui avaient insérer une puce dans la nuque et d'autres explications aussi saugrenues les unes que les autres.

C'est là qu'un passant à crier "Tais-toi la folle, arrête d'embêter les nouveaux arrivants avec tes histoires à dormir debout". C'était donc cela, elle était folle.
J'ai déjà tellement à faire. Pas de place pour une amie folle dans ma vie pour le moment!

Arrivée en ville, j'alla au musée d'art et sur la porte je pu lire le mot suivant "recherche Personnel créatif pour travail temps plein. Se renseigner au guichet".

C'est mon jour de chance. 
D'un pas confiant, j'entrai et me présentai au guichet. 
On me fit passer dans le petit bureau de la gestionnaire du musée.
Après une petite heure d'entrevue, je reparti avec un emploi.

C'est réellement mon jour de chance. 
Je ne voulais pas rentrer chez moi directement. Je me sentais un peu seule. 
Je vis un groupe de jeunes gens entrer dans ce qui semblait être la salle de sport de la ville.

J'ouvris donc la porte et entrai dans la première salle. 
Un jeune homme, Clément, vient me saluer et me parler de la ville.
Je lui racontai mon histoire. Le courant passa bien entre nous. J'avais confiance en lui. Il avait l'air si Joyeux et extraverti. Peut-être un futur ami?

Je rencontrai aussi Thierry, avec qui je discutai de la pluie et du beau temps. Il est blond et a de beaux yeux bleus. 

Il se fait tard, je vais rentrer après cette belle journée pour peindre une petite toile et me coucher tôt. 
Demain, je veux être au Top pour mon premier jour de boulot!

Ma nouvelle vie commence bien, j'espère que cela continuera. 
Ma foi en l'avenir est grandissante.

Et mes yeux se fermèrent directement, me plongeant dans un sommeil apaisant.

La voiture s'arrêta devant un énorme terrain vide où, dans le fond, j'apperçu une tente, et un mur. 
Je me suis dis que c'était une erreur... Je ne pouvais pas "habiter" là. 
Il ne me restait que 600$, comment allais-je donc faire pour vivre?

Mon beau palais me semblait si loin. 
Pourquoi le peuple s'était-il rebellé en tuant mes parents et en me jetant hors de la ville?

Je suis Eliha Sultan, je suis une jeune adulte perdue au milieu de nulle part.

Je fis le tour de mon vaste terrain tout en me remémorant les dernières paroles de ma mère : "Eliha, prends l'armure de notre famille et pars très loin. Recommence une nouvelle vie. Mais il faut que je te dise un secret. Notre famille, de génération en génération et depuis plus de 600 ans conserve cette armure et perpétue notre lignée familiale. S'il te plait, continue. N'éteins pas notre famille. Tu devras, ma douche Eliha, trouver un mari aimant, et faire une fille. Autant d'enfants tu auras jusqu'à ta première fille. Cette dernière devra, à son tour, perpétuer notre mémoire. Je t'aime Eliha, je suis si fière de toi, de la beauté que tu incarnes et de l'intelligence que tu déploies.

Et elle ferme les yeux. Son coeur avait cessé de battre, le sang lui coulant de l'abdomen. 

J'embrassa les corps de mes parents en leur promettant de garder ce secret et de continuer, coûte que coûte, à perpétrer le nom de "Sultan".
Avec mon armure et quelques pièces d'or, je parti à la recherche d'une ville éloignée pour m'y installer et fonder ma vie, ma famille.

Le bras droit de mon père me trouva un bâteau et quelqu'un m'attendrait à l'arrivée pour me conduire là où je serais en sécurité.

J'ai l'impression que cela fait des mois que je suis partie. Je n'avais aucune notion du temps sur le bateau.

Je dépose mes maigres valises et fait le tour de mon "chez moi".

C'est partit pour ma plus grande aventure...